Mon histoire, hein ? Pourquoi pas ! Ce n’est pas comme si j’avais quelque chose à cacher et puis la mienne vous changera sûrement des habituelles histoires déprimantes qu’il est possible d’entendre. Bien sûr, il y a son lot de mauvais moments, mais ce ne sont pas des drames qui perturbent la vie d’une personne de manière irrémédiable. Bon… Assez discuté, passons au récit.

Pour commencer, je suis originaire de Sinnoh. Le Mont Couronné, les ruines, etc… Tout ce petit bordel est présent dans mon pays d’origine. Je suis né dans une famille modeste. Ma mère était assistante dans un centre pokémon tandis que mon père faisait partit de la police de Frimapic, et ouai, je suis un gars du nord. Tout ce qui est neige et température glaciale, ça me connait, d’ailleurs je trouve qu’on crève de chaud ici à Capella, m’enfin bref. Donc, malgré le froid, j’ai vécu une enfance simple et joyeuse. Lors de mes six ans, la famille s’agrandit afin d’accueillir ma petite sœur, Aube.

Même malgré mon rôle de grand-frère protecteur, cela ne nous empêcha pas de faire les quatre-cents coups dès qu’Aube fut en âge de m’accompagner dans mes vadrouilles. Plus posée que moi, ma cadette représentait la voix de la sagesse, voix à laquelle, bizarrement, j’apportais peu d’importance lors de mes farces ou mes défis enfantins. Mais toutes les bonnes choses ont une fin. Le temps passa, je me responsabilisais avec le temps, et chose incroyable, je devins un adulte responsable.

Mais revenons un peu en arrière voulez-vous. Car s’il y a bien un sujet que j’ai oublié d’aborder, c’est celui de mon quinzième anniversaire. Anniversaire qui ne fut pas comme les autres car il s’agit de ma première rencontre avec mon partenaire, Blade. Un Tarsal un peu plus petit que la moyenne et surtout chromatique. Mon père l’avait sauvé d’un trafic que Pokémon chromatique et ses supérieurs l’avaient autorisés à s’occuper de ce pauvre Tarsal qu’il décida de m’offrir.

La fête d’anniversaire avait commencée et, comme je m’y attendais, mon père était retenu au poste. Bien que je passai le reste de fête avec une légère déception, je m’obliger à pardonner à mon père. Lorsque tous les invités furent partis, mon père entra enfin et me présenta mon cadeau, un Tarsal chromatique qu’il avait sauvé. Malgré son état de choc, le petit nouveau de la famille s’attacha très rapidement à moi.

Voilà, maintenant que vous savez un peu mieux le lien qui s’est tissé entre Blade et moi, je peux reprendre mon récit. Du coup, lorsque j’eu dix-huit ans, je commençai une formation de Ranger Pokémon. Depuis que mon père avait sauvé Blade de ce trafic, je voulais œuvrer moi aussi pour les Pokémons. J’aurais pu devenir policier comme mon père, mais la police visant particulièrement les criminels, je préférai me tourner vers les Rangers.

Pendant les cours, Blade passait le plus clair de son temps assis à mes côtés ou sur mes épaules. Finalement, lorsque je fus diplômé, j’avais vingt-trois ans révolus. Je commençai à opérer en tant qu’assistant pour les petits problèmes auxquels étaient quotidiennement confrontés les Rangers comme retrouver un Pokémon égaré ou aidé les Pokémons coincés quelque part. Rapidement, je me mis à opérer seul sur le terrain, toujours pour des problèmes de moindre importance, puis je commençai à être recruté pour les missions de plus grosse envergure.

Lorsque je fus en mesure de pouvoir commencer à gérer les urgences, on me proposa une promotion avec mutation dans une région encore jeune : La région de Capella, découverte que très récemment. Je n’avais aucune raison de refuser, de plus, si la région était encore jeune, elle devait disposer que de peu d’effectif. N’ayant pas de femme, ni d’enfant, j’apparaisse comme un élément de choix. Un jeune Ranger, n’ayant pas de difficulté familiale, des rapports plutôt satisfaisant. De plus, les Team utiliseraient forcément cette région dans le circuit de trafic en tout genre, de nombreux Pokémons allaient avoir besoin de notre aide à nous, les forces de l’ordre.

Je suis installé à Creshendia depuis maintenant presque un an. Bien que je sois peu souvent à mon domicile, il m’arrive d’y passer quelques jours lorsque l’occasion se présente… Excusez-moi un instant… Ici le Ranger Ethan, j’écoute… … … … Ok… Ok ! Je vois, j’m’en occupe. Y a personne d’autre dans les environs au cas où ?… … Ok…  Ok merci… Ethan, terminé… Bon… Excusez-moi, mais le devoir m’appelle. De toute façon, mon histoire est terminée. Je sais que vous mourez d’envie d’en savoir plus, mais il n’y a plus rien à dire. Du coup, bonne journée à vous et souvenez-vous, les Rangers sont à votre service !