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On ne sait jamais ce qui se cache dans les hautes herbes. | Murphy
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Sam 5 Nov 2016 - 11:31

Son passage à Bourg-Prélude touchait à sa fin. Tous les demandes de son père furent récupérées et mis dans un sac qu'elle portait alors sur son dos. Ce dernier pesait son poids mais ne la gênait encore. Désormais, le chemin du retour l'attendait, une très longue route, avec une halte à la capitale, ne faisant que rallonger celui-ci. A cet instant, Vocaline lui paraissait si loin.. Presque inatteignable. La ranger ne rêvait que de rentrer et s'étaler sur son lit puis peut-être, plus tard aller récupérer une mission. Mais, sa tâche devait d'abord être mener à son terme avant qu'elle ne gagne ce droit.

Comme souvent, et malgré l'important parcours, sa goupix refusait d'entrer dans sa pokeball. Pour le moment, elle se tenait tranquille, à quelques pas de sa maîtresse. Sheena marchait plutôt bien, ce matin là, nous nous approchions presque du miracle. Mais, tout de même, il ne faisait aucun doute à Iona, que bientôt, la bestiole s'arrêterait par « fatigue » et elle serait obligée de la porter. Le pokemon refuserait de rester plus d'une dizaine de minutes enfermé. Pour éviter d'avoir du chemin à rebrousser et perdre d'avantage de temps, elle jetait un coup d’œil derrière de manière régulière.  

Tout à coup, sous le regard surpris de sa maîtresse, la goupix la devança et s'élança dans les hautes herbes pour y disparaître. Rien ne laissait envisager sa soudaine envie de s'y jeter. De plus, sa maîtresse s'attendait à bien des choses mais pas à perdre son pokemon de la sorte. Sans réfléchir, la ranger la suivit. Les végétaux lui arrivaient à la taille ce qui rendaient difficilement son avancée. Il lui était aussi impossible de distinguer les potentiels bêtes qui se trouvaient dans les parages mais avec un peu de chance, aucun ne l'attaquerait et sa goupix reviendrait d'elle-même.

« Sheenaaaa ! Sheenaaaa ! Reviens tout de suite, Sheena ! »

Cria t-elle dans l'espoir que la bestiole lui obéisse. Mais, bien trop concentrée sur la recherche, la ranger avançait sans faire attention ce qui la fit trébucher dans les végétations. Elle se retrouva ainsi, allongée dans les herbes à plat ventre. Son pokemon ne lui provoquait décidément que des problèmes, au point que des fois, Iona se demandait comment elle arrivait à la supporter. A ce rythme, les deux n'arriveraient jamais à destination. Elle lâcha un soupir et se releva brusquement plus motivée que jamais à finir sa route.

La brune passa les mains sur ses vêtements pour retirer les morceaux herbes qui s'étaient incrustés ici et là. Cette dernière fit de même avec ses cheveux, afin d'obtenir une tenue moins sale. Sur le bord de la route, à quelques mètres d'elle, se trouvait sa goupix qui sembla l'attendre accompagnée d'une inconnue. Iona se décida alors à les rejoindre, progressant avec difficultés à travers la broussailles.  
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Lun 7 Nov 2016 - 19:32

Aventure est juste un nom romantique pour problème.”
pv iona | route 1 | musique

 

elle regardait l'océan, se disant qu'elle aimerait être celle qui oublie, et ne plus être celle qui se rappelle. —

Un pied devant l'autre, la respiration hachurée, le ventre qui menaçait d'exploser sous l'effort trop important, le cœur qui tambourine, tu avançais péniblement, ronchonnant à chaque fois que tu trébuchais sur un caillou. Tes orteils devaient probablement être en sang, tes pieds t'arrachant des rictus de douleurs à chaque fois que tu les posais sur le sol.

Jeter un regard à Virtutem pour le voir qui marchait gaiement, en tête de cortège, te tordis le ventre de colère et d'appréhension. Un brin maussade et de mauvaise, tu trouvais ton seul réconfort en voyant de jeunes dresseurs dans le même état d'esprit que toi.

Quelle idée, aussi, de partir à l'aventure.

Tu pivotas pour regarder Bourg-Prélude, qui s'éloignait au loin, ne devenant plus qu'un petit point à l'horizon. Et alors, tu continuais à marcher. Et tu déprimais. Parce qu'autour de toi, il n'y avait que la végétation, de la foutue végétation. De la terre battue, des cailloux, de la poussière, et une overdose de vert. Tu en avais déjà la migraine.

Les poings serrés, les sourcils froncés, un air boudeur sur ton visage en sueur. Et quand un petit groupe de personne passa près de toi, pas un sourire, limite à peine un regard. Ils sourirent, un sourire pleins de sarcasmes qui te mit la haine, te tordant les boyaux.

Tu avais envie de jeter des pierres, à ces sales cons, parce que déjà, il te dépassait, et c'était une erreur en soi, de te dépasser. Et puis, tu n'arrivais pas à formuler ta mauvaise humeur autrement ; tu étais fatiguée, tu avais mal aux pieds, et voilà qu'une bande de blancs-becs prenaient le risque de t'insulter rien qu'en te regardant.

Mais tu restas calme, tu respiras un bon coup, et reprit tranquillement ton chemin. C'était peut-être de ne pas chercher les embrouilles tout de suite. Tu venais d'arriver sur le continent, tu ne voulais pas prendre le risque de devoir fuir à nouveau.

Passant sous les branches d'un arbre qui bordait la longue route, tu tiras tout de même sur une petite branche, décidant de t'acharner sur autre chose que le visage de quelques mômes.
Immédiatement, une pomme te tomba sur la terre et tu poussais un cri de rage.

— Bordel mais je déteste toute c'te merde !! 

Tu ramassas la pomme à tes pieds, croquant rageusement dedans, puisant dans tes dernières forces pour rejoindre rapidement Virtutem, qui t'attendait 15 mètres plus loin, un pseudo-air amusé sur le museau. 

Lorsque tu arrivas à sa hauteur, tu jetas ton sac par terre, et te laissais glisser sur le sol à ton tour. Jetant un regard défiant au petit Riolu, tu croisas les bras sur ta poitrine, et finis ta pomme tranquillement.  

— J'bougerai pas d'ici à moins que tu me portes, Virtutem, déclaras-tu, piquée à vif.

Ton compagnon hocha la tête, et vint se reposer à tes côtés.

Au bout d'un long moment de repos, tu entendis des cris au loin. Intriguée, tu tournas la tête vers la source des clameurs qui semblaient se rapprocher. Puis, tu vis un petit pokémon renard débouler – Goupix, si tu ne te trompais pas – suivie de sa dresseuse qui se gamela d'une de ces façons dans les hautes herbes.

Retenant un rire, tu te levas pour mieux regarder cette étrange duo. Le pokémon, lui, était restait non loin de toi, et Virtutem semblait lui manifester un intérêt tout nouveau. Tu regardas la dresseuse se relever, nettoyer un peu sa tenue et ses cheveux, et s'approcher lentement.

Alors, prise de court, tu attrapas une PokéBall, la pointant sur elle et lançant un grand et chevaleresque :

— Ohh, un Pokémon sauvage apparaît dans les hautes herbes !

Bon, ce n'était peut-être pas la meilleure des approches, mais tu avais paniqué, improvisé, et maintenant tu te sentais ridicule, à pointer ainsi une vulgaire PokéBall sur une humaine normalement constituée.

Bref ...




— puis y a les filles  qu'on remarque une fois sur deux, qui marchent sur des œufs trébuchent dans les escaliers, qui ne comprennent pas qu'on puisse les aimer, parce que, elles ne s'aiment pas assez elles même.





 
© ANARCISS sur epicode
 
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Mar 8 Nov 2016 - 11:11

Son voyage l'obligeait, malheureusement à prendre le chemin le plus emprunté. En effet, tous ceux qui arrivait par Bourg-Prélude, traversait cette première route. En soi, elle représentait un sage entraînement pour ces nouveaux venus. Ainsi, l'affluence nouvelle causée par la ligue augmentait dans la région, il n'était donc étonnant que de nombreux dresseurs en herbe l'empruntaient. Mais, la ranger n'avait jusque lors guère fait attention à ceux qui l'entouraient, se concentrant sur ses propres activités. Le passage était très simple, plutôt court même pour arriver à la ville suivante. Son seul soucis était son détour imprévu par les hautes herbes à cause de son goupix.

Habités par quelques pokemons inoffensifs, ce champ restait toute fois désagréable à traverser ce qui ne l'aidait pas à garder son calme. A plus forte raison, quand le sien l'attendait sur le chemin, aux côtés d'une inconnue. Depuis quand l'avait-il rejoint ? Elle ne savait. Mais si Iona avait su que ce dernier retournerait aussi vite à son point départ, jamais elle ne se serait jetée ainsi dans les herbes. Agacée par le comportement de sa bestiole, la ranger poussa un soupir. Les remontrances auraient lieu plus tard quand une nouvelle occasion se présenterait. Elle la connaissait, cela ne l'empêcherait pas de recommencer, encore et encore.

Elle tomba, lors du chemin inverse, sur une très étrange dresseuse. Pourquoi cette dernière pointait alors une pokeball sur la ranger ? Ses yeux s'écarquillèrent de surprise. La brune se stoppa alors dans sa progression, s’immobilisant ainsi devant cette scène surréaliste. Elle eut même du mal à réaliser les paroles qu'on venait de lui lancer. Comment pouvait-on confondre un humain et un pokemon ? Un blanc s'installa entre les deux inconnues. Il fallut du temps avant qu'Iona ne réalise enfin ce qui se déroulait sous ses yeux. Elle fut, tout de suite après, prise d'un long fou rire, si intense qu'elle en perdit son souffle.

En cet instant, l'action de cette voyageuse réussit à évacuer la mauvaise humeur de la ranger. Une bonne chose. Ses mains se glissèrent sur ses yeux afin de les sécher d'un revers. Maintenant, un moment supplémentaire lui était nécessaire pour se reprendre en main mais aussi, définitivement sortir des hautes broussailles où elle ne comptait passer sa vie. Un sourire ornait, désormais ses lèvres alors qu'elle s'approchait de son goupix. Après cet éprouvant parcours, Iona se trouvait enfin à sa hauteur et le porta à nouveau dans ses bras. Sa précédente course eut sans doute dû le fatiguer.

«  Tu es sûre de pas avoir besoin d'un peu de repos ? Je ne sais ce qui t'es passé par la tête mais c'était plutôt.. Surprenant mais drôle.  »

Ne pas faire attention à sa fatigue et oublier de se reposer. Peut-être, était ce le cas de son interlocutrice ? Iona ne s'inquiétait rarement pour ses congénères mais cette fois-ci, elle se dévoila sous un jour, plus doux qu'à son habitude. Pourquoi ? Elle-même ne saurait répondre à cette question. Dans tous les cas, la ranger n'avait agressé l'autre femme, ce qui était aussi un progrès en soi. Mais, il lui fallut aussi savoir quoi répondre et la notion même de communication lui échappait et ce, depuis toujours. Ainsi, elle tenta de mieux réfléchir à ses paroles pour s'adresser à elle une seconde fois. La brune ne peut qu'ouvrir la bouche avant d'être interrompu par les rires et moqueries d'un groupe non loin.

Ainsi, spectateurs de cette étrange scène, ils ne trouvèrent mieux à faire que de plaisanter sur le comportement des deux femmes. Peu agréables, parfois même insultantes, leurs paroles eurent le don de faire resurgir la colère de la ranger. Comment apprécier les êtres humains quand elle tombait sur de tels imbéciles ? Un soupir lui échappait. Iona se contentait de serrer le poing. Il n'était toujours pas l'heure de s'attirer plus de problèmes que nécessaire. Trop de monde l'entourait. Cela pourrait trop vite dégénérer. Tentant de se calmer mais surtout d'ignorer les railleries lancées à leurs égards, elle posa de nouveau son regard sur la rousse.

«  Tu devrais les laisser.. D'ici une semaine, ils seront rentrés chez eux pour pleurer dans les jupes de leur mère. Les autres routes sont loin d'être aussi paisibles à traverser. »
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Jeu 10 Nov 2016 - 22:02

Aventure est juste un nom romantique pour problème.”
pv iona | route 1 | [https://www.youtube.com/watch?v=bSfpSOBD30U]musique[/url]

 

elle regardait l'océan, se disant qu'elle aimerait être celle qui oublie, et ne plus être celle qui se rappelle. —

Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept.

Il y eut sept secondes de silence. Peut-être huit, tout bien reconsidéré.

Vous savez, ces longs silences qui semblent durer une éternité, où l'on se regarde dans le blanc des yeux, où l'on se sourit nerveusement, que l'on se demande si l'autre ne nous prend pas un fou. Et bien c'était ça, En pire, peut-être.

Sur l'échelle du mal à l'aise, tu devais sûrement être tombée en bas de l'échelle. Voir pire, tu t'étais envolé pour ne plus jamais redescendre.

Quoiqu'il en soit, la jeune femme finit par rompre le silence pesant en riant allègrement. Tu ne savais pas trop comment le prendre, alors tu esquissas un sourire amusé, passant la main dans tes cheveux.
Nerveuse.

Comment savoir si son rire était vrai ou pas, si elle ne te prenait pas trop pour une folle ? Mais son rire était mignon, et il te remettait du baume au cœur. Enfin, son rire n'était pas assez magique pour enlever tes douleurs aux pieds, mais suffisamment pour qu'un sourire sympathique se dessine sur ton visage fatigué.

Essuyant les larmes qui lui coulaient des yeux – pleurait-elle de rire, de désespoir ? Étais-tu vraiment aussi drôle ? -  elle tourna le regard vers son petit Pokémon, s'approcha de lui et le prenant dans ses bras.

Attendrie, tu observas la scène avec un sourire niais sur le visage. Tu comprenais totalement cette jeune femme ; toi aussi tu portais un amour sans égal à ton Riolu. C'était grâce à lui, si tu étais là. Littéralement. Tendrement, tu lui caressas le sommet du crâne, le regardant avec ce sourire doucereux, bien niais et fleur bleu à souhait.

Puis, il y eut un autre de ces silences, mais pas autant gênant cette fois-ci. Comme si ni elle, ni toi, ne savait comment désormais parler. La brune finit par se relever, te regardant légèrement. Elle s'apprêtait à dire quelque chose quand des éclats de rire la coupèrent.

Piquée à vif, tu te retournas vers la source de cette interruption. Le même groupe d'ados qu'avant, hein ...
Serrant les poings et les dents, tu baissas les yeux. La rage te submergea à nouveau et tu dus prendre sur toi-même pour ne pas laisser éclater ta rage.

Et apparemment, celle-ci se voyait, puisque la jeune demoiselle avec toi murmura quelques paroles pour te calmer.

«  Tu devrais les laisser.. D'ici une semaine, ils seront rentrés chez eux pour pleurer dans les jupes de leur mère. Les autres routes sont loin d'être aussi paisibles à traverser. »

Te mordant les lèvres et leur tournant le dos, tu poussas un long soupir, comme pour évacuer ton trop plein d'émotions. Puis, passant la main dans tes cheveux – à croire que c'était un geste habituel quand tu étais nerveuse – tu haussas les épaules.

— C'est juste que ça m'agace, déclaras-tu. Des petits gamins qui ne savent rien de la vie, et qui se permettent de se moquer ou de juger à la moindre faiblesse.

Secouant la tête et croisant les bras, tu perdis ton léger sourire, lançant un rapide coup d’œil envers le groupe d'ados.

— Qu'ils retournent chez leur mère alors. Ce n'est pas ça, être dresseur. Être dresseur, c'est avant tout, s'entraider, non ?


Tu essayas de lui faire un sourire. Rien que le mot sourire semblait sonnait vide dans ta tête. Alors tu faisais de ton mieux, pour paraître gentille, parce qu'elle avait été gentille pour le moment. Et elle ne semblait pas être le genre de personne à vouloir te nuire. Du moins, tu l'espérais.

— Au fait, je m'appelle ... Murphy, soufflas-tu légèrement.

Tu te mordis la lèvre. Tu avais de la peine à t'y habituer, à ce nom de substitution. Mais c'était comme ça. Tu n'avais pas le choix. Tu n'étais plus Ashley, tu étais Murphy. Et tu assumerais ce mensonge jusqu'au bout, s'il le fallait.



— puis y a les filles  qu'on remarque une fois sur deux, qui marchent sur des œufs trébuchent dans les escaliers, qui ne comprennent pas qu'on puisse les aimer, parce que, elles ne s'aiment pas assez elles même.





 
© ANARCISS sur epicode
 


NDA ; Bon, je suis pas suuuper satisfaite, je suis désolée si c'est pas super bien ;_; J'espère quand même que tu prendras du plaisir à continuer ce rp héhé ~ Si jamais on a nos skypes respectifs en cas de souci, hésite pas à me contacter ♥
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Mer 16 Nov 2016 - 23:19

Ce qui choqua le plus la ranger, fut sans aucun doute les larmes de la rousse. Elle devait être la première à réussir à l'attendrir, de la sorte. Puis, la gêne suivie de la colère et de bien d'autres émotions se lurent sur le visage de l'inconnue et n'échappa à son regard. Toute fois, à chaque instant, les mots lui manquèrent. Plus tôt, quelques paroles, se désirant rassurantes, étaient sortit de sa bouche mais rien d'incroyable. L'empathie envers les autres humains n'était jusque lors inexistant chez elle. La jeune femme n'appréciait ses congénères mais quand elle voulait faire un pas vers eux, elle échouait toujours, comme là. Un échec pour apaiser les tentions. Il se devait probablement à son manque d'expérience. Poussant un rapide soupir, la ranger décida de mettre de côté ces viles pensées pour se consacrer plutôt à la situation présente, peut-être, pourrait-elle la rattraper. D'abord, elle écouta et analysa les paroles afin de lui répondre au plus juste.. Elle l'espérait.

« Qui ne serait agacé par un tel comportement? Tu as dit juste. Ceux ne sont que des gamins qui cherchent l'aventure sans connaître la vie, en elle-même. Ils viennent de quitter le foyer familial et se disent adulte.. La vie n'est tendre avec personne. » Son passé parlait de lui même. Venir à Capella fut une éprouvante aventure. Mais, elle se stoppa dans ses paroles, réfléchissant à la suite, un peu troublée par la notion d'entraide. « Oui, être dresseur, c'est s'entraider. Après tout, vous n'êtes rivaux que dans les duels. » Elle le pensait réellement bien qu'elle était un cas particulier.

Son ton aussi bien que son comportement envers la rousse était anormalement doux. Cette étrangère s'attirait sa sympathie sans qu'Iona ne s'en rend compte. Cette dernière ne possédait aucun besoin de se forcer pour se montrer sous un jour agréable. Peut-être, leur rencontre particulière et amusante l'eut calmé pour le reste de la journée. Cela lui changeait de son quotidien mouvementé. En soi, elle appréciait ne pas être agacée et énervée à chaque réplique de son interlocutrice. Une discussion posée lui faisait le plus grand bien. Mais, son avis sur cette situation et son ressenti, étaient-ils partagés? Elle ne savait comment interpréter les différentes expressions passantes sur le visage de la voyageuse. La réponse lui échappait aussi.

Puis, la dresseuse se présenta. Un peu surprise, la ranger ne put s'empêcher de laisser s'échapper un léger rire. Non pas qu'elle se moquait de l'étrange prénom qu'elle venait d'entendre, elle rit car il était rare pour la brune de mener une conversation jusqu'aux présentations et ce, même avec des collègues rangers. Souvent, la brune partait sans le moindre formule de politesse, peu intéressée. Son caractère pourri entraînait donc un marquant manque de sociabilité dans sa vie. Décidée à profiter de cet instant calme, Iona lui adressa un léger sourire, tentant d'éviter une erreur.

« Iona. Enchantée. » Dans le même temps, elle s'abstint tout commentaire sur l'aspect étrange de son prénom, de peur que celui-ci soit mal interprété. Pour l'une des premières fois, sans aucun doute, la ranger prenait le temps de réfléchir avant d'ouvrir la bouche. C'était curieux mais cela lui permettait de garder un certain contrôle et d'éviter de sortir n'importe quoi. « Enfin, je parie que tu es nouvelle dans le coin. Les championnats ont attirés ton intérêt ou tu es juste là pour visiter? La région est sublime, tu risques pas d'être déçue. » Son intérêt, pour la demoiselle, s'attisait alors qu'elle gardait toujours son regard émeraude sur elle.
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Sam 19 Nov 2016 - 13:41

Aventure est juste un nom romantique pour problème.”
pv iona | route 1 | musique]https://www.youtube.com/watch?v=bSfpSOBD30U]musique

 

« L'imperfection est beauté, la folie est génie et il vaut mieux être totalement ridicule que totalement ennuyeux. »—

La vie n'était tendre avec personne.

Cela faisait depuis longtemps que tu t'en étais rendue compte. La première fois peut-être, alors que tu étais couchée, nue, sur une table blanche, dans une salle blanche, une lumière aveuglante – et blanche – au dessus de ta tête.

La tendresse t'était inconnue, l'ivresse et la perversion ton quotidien, tes journées se remplissant de terreur, tes nuits de cris et de larmes de sang.

Tout dans la manière dont elle avait parlé portait à croire, qu'elle y savait quelque chose, elle, en vie pas tendre du tout. Peut-être qu'elle était dans ton cas – tu ne le lui souhaitais pour rien au monde, même à tes pires ennemis, tu ne leur souhaitais pas ton enfance – ou peut-être pas.

Mais il y avait quelque chose dans le regard de cette fille, quelque chose qui vous rapprochait, qui vous assemblait. Tu las regardas longuement. Parce qu'elle t'intriguait, elle réveillait cet étrange sentiment en toi, qui te faisait sourire, souffrir.

La brunette se présenta. Elle s’appelait Iona. C'était un nom assez étrange, mais tu ne dis rien. Après tout, les prénoms étranges, c'était ton quotidien. Tu avais arrêté de compter le nombre de personne qui s'était moqué de tes cheveux ou de ton prénom.
Certes, Murphy n'était pas un prénom en lui-même, plutôt une stupide loi de vie imposée par son père. Gravée dans tes veines, dans ta tête, dans la chair de ta chair, tu étais Murphy. Et rien ni personne ne t'enlèverait la richesse d'être quelqu'un à part entière.

Les années de soumission étaient finies, et tu aspirais désormais à une vie paisible, une vie sereine. Mais ce n'était pas possible. Le temps était compté, dangereusement compté, et tes jours se réduisaient à mesure qu'ils passaient. Alors non, tu n'aspirais pas à une vie sereine, à une vie tranquille. Tout ce que tu voulais, c'était vivre. Vivre pleinement, ne rien regretter de la nouvelle et courte vie qu'on t'offrait.
Et tu voulais mourir en paix, sans regret, sans avoir la douleur d'avoir perdu du temps avec des personnes inutiles, par des chemins inutiles.

Alors quand Iona te demanda pourquoi tu étais venue à Capella, si c'était par goût du risque et intérêt du combat, ou simple voyage complaisant des yeux, tu bloquas.

Tu n'avais pas réellement de but. Tu voulais juste ... vivre ? Mais tu ne pouvais pas lui dire ça, tu ne voulais pas que ton secret soit découvert. Pour rien au monde, tu ne voudrais qu'on te prenne en pitié, qu'on te désigne dans la rue, qu'on t'évite parce que tu es malade. Alors, tu préférais enterrer ce secret, même si t'attacher aux gens alors que tu allais bientôt mourir était compliqué.

Tu te sentais coupable, terriblement coupable. Mais tu ne pouvais pas faire autrement. Seulement sous prétexte que tu allais mourir, seulement parce que les autres auront mal lorsque ton cœur cessera de battre, cela vouait-il dire que tu devais être seule, que tu devais limiter la casse en t'isolant du monde et des sentiments ? Bien sûr que non.

Tu étais une bombe atomique, t'entourant d'amis, malgré le danger de l’explosion à tout instant. Peut-être que quelqu'un arriverait à te désamorcer, à rendre la douleur moins douloureuse.

Mais tu étais forte, tu n'avais pas besoin des autres pour vivre, et survivre. Le seul qu'il te fallait était Virtutem, et tu savais que le petit Riolu te resterait à jamais fidèle, même dans la chute et la mort. Mais avant, tu voulais prouver à ton starter que tu pouvais être forte, avec ou sans lui.

Et pour cela ...

— Je suis ici pour les championnats. Pour essayer de prouver, de me prouver, que nous sommes capable d'être forts malgré tout.

Tu baissas le regard sur Virtutem, et sourit doucement, tout en caressant lentement sa fourrure bleuté.

En parlant de ça, tu te demandais ce que valait ton pokémon sur le combat, car il ne s'était jamais vraiment battu contre d'autres pokémons. Peut-être que ...

Tu levas la tête vers Iona. Ta question était un peu incongrue, posée ainsi, mais le jeu en valait la chandelle.

— Ca te dirait un petit combat, comme ça, pour s'amuser un peu ? A l'amiable, disons, et celle qui perd devra payer un verre à l'autre.

Tu souris un peu. Elle n'était pas obligée d'accepter, certes, mais pourquoi pas ? Ca avait le mérite d'être amusant.

Tu baissas les yeux sur Virtutem. Lui aussi semblait avoir envie de s'amuser.



— « Il ne faut jamais dire que l'espoir est mort. Ça ne meurt pas, l'espoir. »





 
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