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« Tout ce qui est susceptible de mal tourner tournera nécessairement mal » @Murphy.
Invité
Anonymous

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Lun 31 Oct 2016 - 21:14

photodupersonnage
Dossier n° 000000000 - «  »
Murphy Antigone O'Hara.
spritedupersonnage• Sexe : Féminin.
• Age : 21 ans.
• Taille & poids : 1m 75 pour 68 kg.
• Région d'origine : Unys
• Métier : Dresseuse
Virtutem le Riolu
spritedupokémon• Sexe : Masculin
• Région d'obtention : Unys
• Nature : Brave
• A noter : Virtutem et sa dresseuse sont assez proches. Il se balade hors de sa pokémon, sans jamais rompre la confiance accordé par son amie.

Description mentale

Confiante ; curieuse ; gentille ; aventureuse ; joyeuse ; vive ; impétueuse, romantique ; entêtée ; spontanée ; intelligente ; porte une carapace et un masque d'acier ; elle se fait passer pour une femme forte, mais elle est aussi sensible et douce qu'un chaton ; maladroite.  



«  Tandis que, dans sa conscience, elle se croit coupable pour avoir forniqué avec monsieur Roux, mon élève, je tiens sa fornication pour innocente, comme n' ayant fait de mal à personne.  »


Au fond, elle n'est peut-être pas aussi pétasse qu'elle le veut bien le montrer. Au fond, elle a peut-être un semblant de sympathie, contrairement à ce qu'elle s'efforce de montrer aux autres.

Peut-être, n'avait-elle, au fond, jamais vraiment souffert. Était-ce le coût de la vie en elle-même ? Était-ce un souvenir éternellement douloureux, celui d’un amant au sourire mielleux ? Personne ne saurait en dire. La souffrance est salutaire, disait-elle. Mais que voulez-vous faire ? Vous ne pouvez rien faire. Continuer de vivre votre vie, à serrer les dents en essayant de ne pas trop trébucher dans cette routine mal lunée.

Derrière sa froideur, sa pâleur et son arrogance se cache une chaleur, une pudeur et une innocence. Derrière ses rictus hautains et ses airs de '' je pète plus haut que mon cul '' se cache peut-être un peu de douceur et de malice. Elle avait désormais tapissé les parois de son cœur de briques et de ciment, espérant seulement que cela lui serve d'une carapace suffisante.

C'était stupide, un peu, sur les bords. Mais elle s'en fichait. S'attacher, c'était comme sauter en parachute tout nu. Tu sais que la chute fera mal, un moment ou à un autre. C'est radical, fatal, et tout le monde passe par là. Mais pas elle ; elle avait décidé de ne plus se laisser faire par des sentiments dérisoires.  

Il n'empêche, qu'au fond d'elle, une fois qu'on a percé sa carapace avec une petite perceuse, et beaucoup de patience, on découvre un trésor caché sous les décombres du béton. Souriante et joyeuse ; vive et gentille ; sensible et romantique ; entêtée et impétueuse ; elle est un vrai de rayons de soleils pour ses amis. Mais elle garde toujours son fort caractère.

Elle n'est pas très aimée aux yeux des autres ; stupides comme des ânes, ils ne comprennent pas sa retenue – sa timidité cachée ? - et la catégorisent, s'en vraiment prendre la peine de regarder sous ses sourires narcissiques et ses airs de pimbêche.

Elle n'a pas beaucoup d'amis, mais elle est très fidèle, et très attentionnée envers ses proches. Elle est prête à tout pour aider ceux qu'elle aime, quitte à y perdre la vie.

«  Pendant longtemps j'ai imaginé que toutes les pâtissières avaient les cheveux en sucre, blond vénitien ou roux, le visage recouvert de sucre-glace, les lèvres comme des cerises confites, les yeux entourés de réglisse et le cou enroulé de papier dentelle.  »

Histoire
«  Je regardais, par contenance, le marbre de la table. Un vieux marbre roux, onctueux, où les sirops et les liqueurs avaient lentement pénétré, et que veinaient de grandes branches minérales.  »

Sourire. Toujours sourire, rire et se réjouir. Ne pas souffrir, du moins, ne pas laisser son visage s'affadir.
Les mains croisés derrière son dos, un sourire angélique tracé sur ses lèvres tremblantes, elle se contente de saluer poliment les gens quand ils viennent à la rencontre de son père. Parfois ils ne lui adressent guère qu'un regard, parfois un sourire.

— Vos découvertes sont du génie, Dr. Edward ! Réellement fascinantes, disaient les uns.

— Une évidence pure,
disaient les autres.

Elle, elle relevait la tête vers son père, lui faisant un sourire faux, un sourire plein d'angoisses et de tracas. Et tandis qu’il parlait de sa prochaine thèse avec de ces compatriotes, il baissa la tête, plantant son regard dément dans le sien.

— J'ai établi une nouvelle thèse
, disait son géniteur.

Et tandis que les autres l'écoutaient avec attention, lui gardait son regard planté dans celui de sa fille.  

— Tout ce qui est susceptible de mal tourner tournera nécessairement mal.

Fier de son principe, de sa loi empirique, de sa petite joute, il laissa les esprits de ménager un instant. Puis, cherchant à tâtons la main de sa fille, la serrant jusqu'à l'agonie, il finit par déclarer, un sourire malsain sur le visage.

— C'est la loi de Murphy.




Elle s’appelait Ashley Edward, et elle était la fille d'un éminent savant basé sur Unys. Du haut de ces huit ans, elle donnait l'illusion de la perfection ; l'enfance gâtée, le sourire toujours aux lèvres. Mais ce n'était qu'une mascarade, un futile et éphémère masque qu'elle s'était vu forcer de porter en permanence.

Elle venait de perdre sa mère dans des circonstances inconnues. Son père était resté très évasif – mais elle n'était pas stupide. Lui, avait complètement sombré dans la folie. Ou peut-être l'avait-il toujours été.

C'était un ivrogne, mais pas de l'alcool, non non – ça aurait été trop simple. Il noyait sa peine dans la science, dans les expériences, menant des tentatives sur des pauvres pokémons qui finissaient par se laisser mourir, préférant la mort aux atrocités du professeur.

Et puis, lorsque que tous ces pokémons étaient morts, il avait dû chercher du sang frais, de la chair encore vierge, quelque chose de nouveau.

Et quoi de mieux, non, que sa propre fille pour tester des expérimentations malsaines qui risquaient à tout instant de tourner mal ?





15 ans.
Elle se pencha au dessus de la cuvette des toilettes, et le faible déjeuner qu'elle avait réussi à avaler fit le trajet inverse. Elle essuya le reste de bile sur ses lèvres, et se tourna faiblement, prenant appui sur ses bras tremblants.
Tirant la chasse sans même regarder, elle posa sa tête contre le bord froid des toilettes, laissant son corps s'avachir sur le carrelage glacé.
Comme chaque matin depuis si longtemps maintenant. C'était sa routine, son quotidien.

Ele se levait après une nuit de cauchemar, elle marchait lentement et faiblement pour se mettre quelque chose sous la dent. Puis, elle s’empressait d'aller vomir, parce qu'elle n'arrivait plus rien à avaler depuis qu'il s'était amusé à remplir son estomac de choses pas très catholiques.
Parfois, elle restait des longues heures couchée sur le sol de la salle de bain, avant qu'il vienne la chercher pour continuer ses petits loisirs. Puis, elle cauchemardait la nuit durant dans le laboratoire – car elle n'avait jamais la force, le courage de marcher – et rebelote. Elle se levait, elle mangeait, elle vomissait, elle subissait. C'était terrible. Mais c'était ce qu'elle vivait. Depuis 7 ans maintenant.

— Pourquoi me faites vous cela, Père ? avait-elle osé demander une fois.

Il s'était tourné vers elle et lui avait fait un petit sourire, avant de s’intéresser de plus près à l'objet avec lequel il la lacérerait.

— C'est la loi de Murphy, Ashley. Tout ce qui est susceptible de mal tourner tournera nécessairement mal.

Alors, il s'était approché dangereusement, et elle n'avait jamais autant crié de sa vie.





16 ans.
A travers la petite fenêtre du laboratoire, on pouvait apercevoir la lune, et  même les étoiles lorsque le ciel était dégagé. Elle aimait passer du temps à regarder le firmament. Elle se sentait plus sereine, moins brisée qu'elle ne l'était. Elle espérait presque qu'un prince charmant descendrait de la lune pour la sauver de ce cauchemar. Mais il n'était jamais venu, et elle s'était faite une raison depuis le temps.
Le seul prince dans cette maison était son père, et il était loin d'être charmant.

Ce soir là, elle regardait le ciel, un peu plus en forme qu'à son habitude.  Elle réfléchissait à tout allure, rêvant de son futur, rêvant de s'évader, ne serait-ce que l'espace d'un instant.

Ce soir là, quelqu'un apparut dans la lucarne de la fenêtre. Ce n'était pas un prince charmant, loin de là, mais une petite créature bleue et noire, qui la regardait avec un air taquin. Il était mignon, avec son regard ambré, sa bouille de voleur et son sourire plein de bonne intention.

Mais il ne pouvait pas rester ici, sinon ...

— Va t-en ! Chuchota-t-elle. Il va revenir ... Il va revenir ...

Des larmes se mirent à couler sur ses joues, mais le Riolu entra tout de même, s'approchant si près d'Ashley qu'elle aurait pu le toucher. Mais la porte s'ouvrit violemment sur le scientifique fou, et il entra dans la pièce en chantonnant.

— Ashley, Ashley, Ashhhhley ~ J'ai quelque chose de nouveau pour toi ...

Paniquée, elle regarda précipitamment autour d'elle, mais le Riolu avait disparu. Un peu déçue, immensément soulagée tout de même, elle se sentait plus sereine à affronter le nouveau jouet de son père. Elle le regarda arriver, se préparant déjà mentalement.

La loi de Murphy, semblait chanter les murs, les tables, les objets du laboratoire, même le vent, dehors.





16 ans.

— Alors, tu étais là tout ce temps ? Tu as tout vu ?

Elle rigola nerveusement, caressant du bout des doigts les marques sur son corps. Le petit pokémon s'approcha, et caressa lui aussi les cicatrices. Il lui fit un regard abattu, comme s'il était triste pour elle.

Elle, elle haussa les épaules. Ce n'était pas de la pitié dont elle voulait, c'était un ami.

— Pourquoi tu viens me voir ? — Pourquoi tu viens me voir ? Me rendre visite ? J'sortirais jamais d'ici, tu sais. Je finirai mes jours comme rat de laboratoire, et je sais même pas si je vais vivre vielle. Il a foutu tellement de saloperies en moi ...

Riolu s'approcha d'elle, mais elle lui jeta une assiette ensanglantée dessus. Il l'évita, mais le sang tacha son pelage. Il s'approcha encore, tandis qu'Ashley s'était recroquevillé par terre. Doucement, il posa sa patte sur la tête rousse de la jeune fille. Rassurant, sécurisant, amical.

Il était là maintenant, là pour veiller sur elle.


20 ans.

— Je ...

Elle prit une grande respiration, serrant Virtutem contre sa poitrine. Son sac était près. Petit, mais près. Elle avait pris sa décision depuis longtemps, il était temps de l'assumer.

— Je vais partir, Père. Vous ne pouvez pas me retenir ici.


Il y eu un silence. Un silence malsain. Il sourit, la regardant longuement.

— Tu ne peux pas partir, tu le sais.
— Bien sûr que si.
— Je te maintiens en vie, Ashley. Tu es malade, tu mourras si tu quittes le laboratoire.

Un ange passa. Les grands esprits se rencontrèrent.

— Je trouverai une solution.

Puis l'atmosphère changea. Il devint rouge, il devint furax. Il vit un pas vers elle, attrapant son poignet avec une violence démesurée.

— Tu ne mettras jamais un pied hors de cette maison !

Elle prit son courage à deux mains et le gifla. Abasourdi, il eut un instant de recul, suffisamment pour qu'elle s'arrache à son étreinte, et prit son sac en courant à l'extérieur. Il la suivit, tout en hurlant comme jamais.

— Tu peux t'enfuir mais tu ne survivras jamais sans moi ! Tu peux courir où tu veux, te cacher même dans le trou du cul du monde, je te jure que je te retrouverai !


Les larmes aux yeux, elle s'enfuit sans regarder en arrière. Très vite, elle goûta à quelque chose de nouveau. Le goût candide de la liberté.


Très vite accommodé à sa nouvelle vie, elle quitta Unys et se dirigea vers Capella, un nouvel endroit dont elle avait entendu parler pendant sa fuite.
Elle décida de changer de nom, prenant celui de Murphy O'Hara. Un souvenir de son passé, en quelque sorte.
Parfois, les traces de son passé revenaient, des vomissements ensanglantés, des douleurs distinctes et elle repensait à ce que disait son père. Mais elle décida d'oublier ce fâcheux détail, et de s'amuser à la rechercher et au dressage de nouveau pokémon, au côté de son cher Virtutem.

« Roseaux dont les hampes sèches et les aigrettes fanées de l' an passé suspendent une sorte de nuage roux au-dessus des fraîches lances vertes. »

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Ven 4 Nov 2016 - 16:35

Bonjour et bienvenue à Capella.

Tout est en ordre, votre dossier est validé.

Voici votre T-card :

Modifiable selon vos envies.

Vous pouvez recenser votre avatar et mettre en place votre topic de t-card.

Amusez vous bien à Capella !
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