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Line Esppé - "L'oubli est une grâce." [terminé]
Line Esppé
Line Esppé
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Points : 168
Age : 28

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Mer 23 Nov 2016 - 17:11

photodupersonnage
Dossier n° 000000042 - « L'oubli est une grâce, ni plus ni moins. »
Line Esppé
spritedupersonnage• Sexe : Féminin.
• Age : 21 ans.
• Taille & poids : 1m58 & 47kg.
• Région d'origine : Inconnue (supposée : Capella).
• Métier : Habitante à Capella. // Vagabonde sur les routes.
Saphir le Zorua
spritedupokémon• Sexe : Masculin.
• Région d'obtention : Inconnue (supposée : Capella).
• Nature : Malin.
• A noter :
Petit Zorua inoffensif, il n’en reste pas moins protecteur envers sa dresseuse, même s'il n’est pas bien dangereux. Il a déjà quelques fois tenté de mordre des mains qui passaient alors à sa portée sans pour autant qu’il réussisse. Il est malgré tout très agité, capricieux et joueur ce qui fait qu’il tient très rarement en place et se perd souvent. On ignore son origine, mais il semblerait qu’il faisait parti d’une horde de Pokémon de la même espèce qui lui a transmis son caractère chromatique.
Description mentale
Moi-même, j’ignore comment me qualifier.
Il faut dire que je ne me connais pas très bien, tout comme je ne connais presque pas le monde. Tout semble toujours nouveau à mes yeux, je redécouvre sans cesse des choses que je devais pourtant savoir avant. Je vis dans une sensation de découverte constante. Au début, j’arrivais à m’en accommoder, mais désormais, l’ignorance dont je suis affligée me pèse bien plus que je ne l’aurais jamais pensé. Pourtant, je n’arrive pas à la cacher. J’en suis incapable. Toujours à poser des questions, sur tout et surtout n’importe quoi.
J’essaye donc de rester neutre. Neutre face aux évènements, neutre face aux gens. Pourtant, l’une des rares choses dont je suis sûre, c’est que je n’y arrive pas. Je suis incapable de faire face à la peur, de faire face aux rencontres, de faire face au stress, de faire face aux autres. Les autres, je n’arrive pas à les cerner. J’ai toujours eu l’impression qu’il existait trois types de personnes. Les froids, les détachés. Ceux qui calculent tout mais qui ne disent rien. Les romantiques, les impliqués. Ceux qui s’attachent trop vite et qui s’expriment sans cesse. Et les neutres. Comme moi.
Ceux que je n’arrive pas à qualifier.
Finalement, cette catégorie en est une à part. Une catégorie fourre-tout où je place ceux que je ne cerne pas. Face à eux, je m’adapte. C’est tout ce que je peux faire face à eux. J’acquiesce à leurs paroles et j’approuve leurs actions. Je recherche leurs avis avant de modifier le mien afin qu’il colle plus à leurs idées. Je me suis toujours adaptée, dès que j’en ai eu l’occasion. J’essaye de ne pas me faire remarquer, de ne pas me faire voir. Je ne tiens pas à créer de liens avec les autres. Je crois que j’ai légèrement peur des relations.
Je ne suis pas bien douée pour en créer, il faut dire. Trop impulsive, trop de questions, souvent mal choisies. Certains en ont ri, d’autre ont fui. D’autre encore n’ont pas réagi. Ces derniers, ce sont ceux que je respecte le plus. Parce que j’ai l’étrange sensation qu’ils me ressemblent au fond. Mais je les ai toujours fuis, comme tous ceux que j’ai pu rencontrer. Parce que les gens me font peur. Et ceux que je n’arrive pas à cerner, encore plus. Impossible de savoir ce qu’ils vont faire, à quoi ils pensent. Et ils m’inquiètent.
Je finis par les oublier, comme j’oublie presque tout. Ma mémoire n’a jamais été en s’améliorant, bien au contraire. Il m’arrive parfois de me réveiller, sans me souvenir de mon propre prénom, que j’ai pourtant dû inventer. Parfois j’oublie mon compagnon, parfois j’oublie mon objectif. J’oublie ce que j’ai fait la veille, la semaine dernière. J’oublie les gens très souvent. Et en retour, ils en viennent à m’oublier également.
Pourtant, je n’essaye de ne pas juger. De ne pas les juger. Je ne me pense pas capable de juger, mais je ne peux m’empêcher de le faire, comme tout un chacun. J’ignore si ce que je fais est correct ou non. Chez moi, les notions de bien et de mal sont assez floues. Alors, j’essaye de ne pas juger. Mais j’en suis incapable.
Histoire
Ma vie a commencé il y a trois ans.
Je me suis réveillée un jour, dans une chambre d’hôpital blanche et froide, à la capitale de Capella, Symphonis. Je n’avais aucun souvenir, aucune identité. Pas de papier, aucun signe distinctif, personne pour venir me chercher. Je possédais juste des vêtements, et un collier avec ma date de naissance marquée dessus. Enfin, je suppose que c’est ma date de naissance. Je ne possédais rien d’autre. J’avais été retrouvé quelques semaines plus tôt, quelque part dans la région, dans le coma.
Selon les infirmiers présents à mon réveil, je n’avais aucune blessure, aucun coup, si bien que mon amnésie est resté un mystère à leurs yeux. Juste un léger mal de crâne, mis sur le compte de la déshydratation. Ils m’ont juste retrouvée, avec à mes côtés un Zorua dont je n’avais aucun souvenir non plus. Etrangement, ce Pokémon m’a suivi jusqu’à l’hôpital et est resté à mon chevet jusqu’à mon réveil. Il n’avait pas plus de nom que moi, alors le personnel de l’hôpital avait fini par lui en donner un. Saphir, comme la couleur de sa mèche.
Je ne me souvenais plus de mon nom, de ma famille, de mes amis. Je ne savais même pas si Saphir était réellement mon Pokémon. Encore aujourd’hui, je n’en suis pas sûre. Il n’a pas de pokéball, n’en fait régulièrement qu’à sa tête. Mais pourtant, j’avais du mal à croire qu’il ne soit possiblement pas le mien. Il me suivait partout dès que j’ai eu l’autorisation de me lever. Il dormait sur mon lit, volait dans mon assiette, tentait d’escalader les meubles de la chambre, grognait les infirmiers qui ne lui revenaient pas. Il m’a toujours protégée, même si le combat était loin d’être sa spécialité.
Je n’ai pas été autorisée à quitter l’hôpital durant un certain temps, dans l’espoir que quelqu’un vienne me chercher. Mais personne n’est jamais venu. Pourtant, j’ai sûrement de la famille quelque part mais je ne m’en souviens plus non plus. Finalement, si un jour je les retrouvais, ils ne seraient que des inconnus à mes yeux. Depuis longtemps, je ne cherche plus à les retrouver, et cette possibilité me parait désormais improbable, si ce n’est impossible. Finalement, il n’y a que mes souvenirs que je recherche.

Ce fut mon principal objectif, dès ma sortie de l’hôpital.
Mais il a tout de même fallu que je me créée une nouvelle identité, une à donner à l’Etat, qu’on puisse me reconnaitre. Mais je ne savais plus quels étaient mon nom ou mon prénom. Alors j’en ai inventé. Line, c’est le prénom de la première infirmière qui est venue dans ma chambre, après mon réveil. Esppé, c’est la prononciation d’un acronyme courant pour les gens comme moi. SP. Sans Patronyme. J’ai rempli la fiche de cette manière.
Puis je suis sortie dans Symphonis, sans aucun souvenir de cette ville. J’y ai erré quelques temps, m’y suis perdue souvent, y ait perdu Saphir aussi, quelques fois. Je ne m’y suis jamais installée, profitant de la gratitude des centres Pokémon pour y dormir. Et surtout, je n’ai jamais retrouvé un seul de mes souvenirs. Pis encore, ma mémoire me faisait souvent défaut. J’oubliais tout, rapidement. Impossible de me souvenir d’un chemin qu’un passant m’avait pourtant indiqué quelques minutes auparavant. Mon prénom m’échappait parfois, mon âge supposé également. Le pire, c’était quand j’en venais à oublier l’existence de mon compagnon, de Saphir, qui pourtant me suivait sans broncher, malgré le fait qu’il ne tenait pas en place. C’est rapidement devenu problématique, il se perdait souvent, et moi avec, lorsque j’arrivais à le garder à portée de vue.
Puis, la ville a commencé à m’oppresser. Je ne retrouvais aucun souvenir, en perdais même souvent. Alors je suis partie de la ville, puis de la région, quelques semaines à peine après ma sortie de l’hôpital. La lassitude de ne jamais rien retrouver m’a rapidement prise à la gorge, et je me suis vue abandonner le seul objectif que je m’étais fixée. Retrouver la mémoire n’est plus devenue une priorité, mais plutôt une contrainte. A ma sortie de l’hôpital, je n’avais pas vraiment de but, si ce n’était celui-ci. Il me paraissait être une évidence. Mais j’étais finalement incapable de l’atteindre.

Alors je suis partie de Capella, durant près de trois ans.
J’ai voyagé dans beaucoup de région. Kalos, Unys, Hoenn… J’ai cru voir en Unys un nouveau point de départ, durant un court instant. C’est dans cette région que j’ai rencontrée pour la première fois des Pokémon semblables à Saphir. Enfin, presque semblables. Tous ces Zorua avaient une mèche rouge. J’en ai vite conclu que Saphir était différent des autres membres de son espèce. Etrangement, j’en avais toujours eu la certitude. Tout le monde le regardait comme s’il était une sorte de trésor, de rareté. Je ne voulais pas que les autres le regardent de la sorte, mais je n’ai jamais voulu le cacher. De toute façon, il n’aurait pas apprécié être enfermé dans une pokéball.
J’ai eu beau écumer ces régions de long en large, en me cherchant un nouvel objectif, je n’y ais rien trouvé, si ce n’est mon amnésie. Celle-ci n’a finalement fait que se dégrader au fil du temps. Les jours « sans » se sont multipliés, comme si tenter de fuir mes souvenirs se révélait bien plus catastrophique pour mon esprit que de continuer vainement de les chercher. J’en suis venue à crainte une nouvelle perte de mémoire, soudaine et tout aussi irréversible que la précédente. Elle se dégradait peu à peu, ne semblait jamais vouloir faire marche arrière, si bien que j’en suis venue à prendre une décision, de peur qu’elle ne disparaisse complètement.

Retourner aux sources.
Il faut dire que les sources n’étaient pas bien anciennes. Trois ans à peine s’étaient écoulés depuis ma sortie de l’hôpital de Symphonis. Trois ans à peine. Trois ans à voyager sans rien faire d’autre que quémander la charité aux premiers centres Pokémon venus. Trois ans à vadrouiller de région en région, sans aucun but si ce n’est en rechercher un nouveau, histoire d’oublier l’ancien. Trois ans à subir les affres de ma mémoire qui alors décidait d’elle-même comment se passeraient mes journées.
Mais c’était pourtant à Capella que tout avait commencé, il y a trois ans à peine. Suis-je bien originaire de cette région ? Je n’en sais rien. Je n’ai pas d’accent, pas d’acte de naissance, pas d’avis de recherche. Et je n’en sais pas plus sur moi que sur mon compagnon. Est-ce bien son vrai nom ? D’où vient-il ? Je l’ignore tout autant que pour moi. Je n’ai aucun indice, ni sur lui, ni sur moi. Mais il faut bien commencer quelque part. J’ai donc choisi l’endroit le plus favorable. Symphonis à Capella. Là où je me suis réveillée.

Sans aucun souvenir.
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Jeu 24 Nov 2016 - 19:14

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Ven 25 Nov 2016 - 7:02

Bonjour,

Votre dossier est validé.

Voici votre carte, personnalisable à l'envie :
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